Formé de cinq bâtiments, le quartier se niche dans un cadre verdoyant avec somptueuse vue sur le lac et les Alpes. C’est le dernier-né de L’Aubier, fondation à but idéal fondée sur l’anthroposophie, qui a débuté en 1979 avec une ferme biodynamique; restaurant, boutique, café et hôtel sont venus s’y ajouter par la suite. L’ensemble des Murmures a été construit avec des matériaux nobles (bois indigène, crépis et revêtements naturels, peintures écologiques) et selon les normes minergie®. Les ressources naturelles, comme la récupération d’eau de pluie et l’énergie solaire, y sont privilégiées. Un tiers des 21 appartements sont familiaux, les autres destinés aux seniors (dès 55 ans).
Deux options : « famille » ou « senior »
Dès la genèse du projet, les responsables avaient pour objectif de créer un complexe d’habitation mixte, où le sentiment d’appartenance se perpétue de lui-même. «Nous voulions que les résidents soient liés par un idéal commun, dans le but de dépasser les égoïsmes personnels», résume Marc Desaules. Et cet idéal commun, c’est L’Aubier. D’où un mode de location qui passe par un engagement financier dans L’Aubier. Les habitants louent leur logement en devenant au préalable actionnaires de L’Aubier. Ils peuvent choisir entre deux options financières différentes: la variante «famille», sans prestations à la carte, mais avec laquelle on récupère sa mise une fois qu’on quitte les lieux; l’option «senior» (dès 55 ans) qui comprend les services, mais financièrement plus importante (seul un tiers de la mise revient au locataire ou ses héritiers quand il s’en va).
Entraide au quotidien
Les premiers habitants ont emménagé aux Murmures à l’automne 2008 et des liens n’ont pas tardé à se nouer. Il y a par exemple ceux qui dînent ensemble chaque semaine au restaurant de L’Aubier ou ces personnes qui ont opté pour le co-voiturage pour se rendre en ville; d’autres encore ont acquis un véhicule en copropriété. Dans le grand jardin commun, où chacun peut cultiver la parcelle de son choix, le sentiment d’appartenance des résidents prend aussi racine; le potager est ainsi devenu une aire propice aux échanges.
Centre de bien-être et de thérapie
Dans le courant de l’été 2009, plusieurs cabinets de thérapeutes seront inaugurés dans une ancienne ferme située au cœur du complexe et rénovée de fond en comble. On y trouve un art-thérapeute, un physiothérapeute, un médecin, une coiffeuse et un spa, dédié aux soins esthétiques, avec hammam, sauna et zone de relaxation. Ouvert sur l’extérieur, ce noyau d’activités sera également fréquenté par des personnes non résidentes, en particulier les clients de l’hôtel.